Livraison incluse - Option montage
Lorsque les bois sont exposés aux agents atmosphériques, notamment aux alternatives de sécheresse et d'humidité, ils s'altèrent, sont susceptibles de pourrir et peuvent même, aà longue échéance, tomber en poussière.
Les principes généraux de cette destruction sont :
Les moyens préventifs destinés à empêcher la destruction des bois sont les suivants :
Dans les zones montagneuses, notamment dans les pays nordiques, on fait flotter les bois, c'est-à-dire qu'on utilise les cours d'eau naturels pour durée de trois à quatre mois, temps qui permet à l'eau de se substituer à la sève putrescible. Il faut savoir que le flottage peut s'opérer aussi bien en eau courante que stagnante. L'eau de mer est rigoureusement exclue car elle rendrait les bois très putrescibles.
Celle-ci s'effectue dans des chambres de chaleur ou étuves où les courants d'air chaud viennent enlever au bois les éléments capables d'être vaporisés. La température est variable suivant les espèces, 40° pour le chêne, 30 à 40° pour les arbres dits à feuillages, puis 80 à 95° pour les conifères. Si le courant d'air chaud agit douze heures par jour, le temps de séchage peut aller d'une à dix semaines en regard d'épaisseurs variant de 25 à 200 mm. C'est comme ça qu'a été préparé ce petit abri en bois.
Ce système consiste à protéger le bois contre le soleil et la pluie et à le laisser sécher, à libre circulation d'air et ce, en moyenne, pendant deux ans s'il doit être employé à des travaux de charpente, et au moins cinq années pour les travaux de menuiserie.
A savoir que la coupe sur pied doit s'effectuer à l'époque de la "basse sève", c'est-à-dire, dans nos climats, entre le 15 novembre et le 15 décembre.
Il s'agit d'un procédé qui consiste simplement à brûler superficiellement le bois. Il se forme alors une pellicule au dessous de laquelle le bois présente une couche brunâtre, torréfiée et contenant de la créosote.
A titre indicatif, il y a encore d'autres traitements par injections sous pression d'environ huit atmosphères, tels que sulfate de cuivre, chlorure de zinc, protochlorure de mercure et créosote. Enfin, et couramment employé, le traitement par immersion plus ou moins longue dans de grands bacs spéciaux contenant un produit approprié de protection. On peut estimer que dans ce cas, si l'immersion a été correcte, l'imprégnation est suffisante, mais su'il convient d'effectuer un traitement appuyé au pinceau de toutes coupes ou assemblages.
Les traitements peuvent s'avérer différents en regard de l'apparence en regard de l'apparence que l'on désire donner au bois.
A/ S'il s'agit de bois à peindre, deux solutions sont envisageables, on peut les protéger en appliquant auparavant un produit xylophage incolore puis, ensuite, une peinture grasse.
On peut également remplacer ce produit par une bonne couche de minium de plomb, puis peindre ensuite comme ci-dessus. A noter qu'il est possible de traiter directement à l'aide de "Kiriol", puissant produit fongicide qui convient aussi bien au bois qu'au métal, et qui existe dans une gamme de dix-sept teintes différentes.
B/ Si on désire conserver au bois son aspect, on a le choix entre différentes lasures antifongicides qui sont disponibles dans les teintes qu'on désire envisager, frène, chêne, acajou, etc.
A savoir que pour les ouvrages extérieurs, il est souhaitable, suivant les conditions climatiques, de refaire une "passe" tous les deux ou trois ans. Ces produits étant pratiquement liquides, ils s'appliquent très facilement après époussetge et, si besoin est, un très léger lessivage suivi d'un rinçage, à l'eau claire ; laisser sécher après bien sûr.
C/ S'il s'agit de pieds de poteaux en bois à enterrer, nous vous conseillons de les brûler légèrement en surface, y compris la "tranche" (formation de créosote), puis d'appliquer ensuite un produit bitumineux en insistant particulièrement sur la "tranche" afin de neutraliser les remontée d'humidité par capillarité. Par ailleurs, faire de même en tête des poteaux s'il s'agit de clôture.
Si vous achetez des meubles stockés dans un endroit frais, ce qui est souvent le cas chez les antiquaires, les salles de vente et en général tous locaux non ou mal chauffés, il ne faut jamais les installer sans transition dans des pièces chauffées et encore moins à proximié d'une source de chaleur.
En conséquence, pendant une certaine période, il faut les "habituer" à une température ne présentant pas un trop important écart par rapport avec celle qui était la leur.
En effet, la plupart des bois secs courants conservent à l'état latent une certaine humidité qui, si elle se trouve brutalement modifiée, a pour objet d'entraîner des rétractations, d'où fentes dans les panneaux, etc.
Bien-sûr il y a le mobilier de jardin fait pour ça.
Le bois est un matériau naturel, exposé à des conditions différentes et imprévisibles au cours de sa croissance, le bois développe souvent des caractéristiques qui sont indésirables pour le menuisier.
Les plus importantes d'entre elles sont énumérées ci-dessous. N'oubliez pas, cependant, que ce qui est un défaut pour un travailleur peut être une "caractéristique" pour un autre. Les taches fongiques telles que le spalting, par exemple, peuvent être considérées comme attrayantes, à condition qu'elles n'affaiblissent pas trop le bois pour l'usage auquel il est destiné. Les tourneurs et les fabricants de meubles aventureux et expérimentés peuvent apprécier l'utilisation de bois présentant des fentes, des inclusions d'écorce et d'autres caractéristiques qui sont normalement évitées - la beauté est dans l'œil de celui qui regarde.
Le bois est notre matériau le plus polyvalent et, en tant que ressource renouvelable, il continue à être le premier choix dans de nombreuses industries.
Les avantages du bois comme matériau de construction