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Cabanes

 

Tout a Commencé dans une Cabane ou dans des abris de jardin 

 

 

Tout a commencé dans une cabane, un chalet, ou des abris de jardin.

Derrière chaque grand homme se cache un abri de jardin, une cabane, ou un chalet, nécessitant parfois une lasure pour préserver sa qualité.

Même Theodore Kaczynski, également connu sous le nom d'Unabomber, se dissimulait dans une cabane avant son arrestation par le FBI.


En juin 1971, Ted Kaczynski acquit un terrain isolé dans le nord du Montana et érigea une cabane modeste dépourvue d'eau et d'électricité. Cette nouvelle demeure, fruit d'une fuite radicale minutieusement planifiée, devint son refuge en quelques semaines. Guidé par des manuels de survie et une approche scientifique rigoureuse, il acquit la capacité de reconnaître les plantes comestibles, de chasser et même de fabriquer des outils primitifs. Son aspiration était de vivre en harmonie avec le mode de vie des peuples archaïques, loin du système et de ses mécanismes.

Un petit potager produisait des panais, des carottes et des pommes de terre, tandis qu'il traquait les lapins dans les bois enneigés. Au besoin, il chevauchait un vieux vélo jusqu'à Lincoln, le village voisin, pour y acheter journaux, livres de science politique et ingrédients essentiels à sa cuisine d'homme des bois. La nature lui apportait satisfaction, offrant solitude et bonheur. Malheureusement, cette quiétude fut éphémère...

 

Après la publication du manifeste dans le Washington Post, des milliers de personnes ont suggéré des suspects possibles. L'un d'entre eux s'est démarqué : David Kaczynski a décrit son frère Ted, qui avait grandi à Chicago, enseigné à l'université de Californie à Berkeley (où deux des bombes avaient été placées), puis vécu pendant un certain temps à Salt Lake City avant de s'installer définitivement dans la cabane en bois que les frères avaient construite près de Lincoln, dans le Montana.

Plus important encore, David a fourni des lettres et des documents écrits par son frère. Notre analyse linguistique a permis de déterminer que l'auteur de ces documents et celui du manifeste étaient presque certainement les mêmes. Combinée aux faits glanés lors des attentats et dans la vie de Kaczynski, cette analyse a servi de base à l'émission d'un mandat de perquisition. 

Le 3 avril 1996, les enquêteurs ont arrêté Kaczynski et ont passé sa cabine au peigne fin. Ils y ont trouvé une multitude de composants de bombes, 40 000 pages de journal manuscrites comprenant des expériences de fabrication de bombes et des descriptions de crimes commis par Unabomber, ainsi qu'une bombe vivante, prête à être envoyée.

 

Le règne de terreur de Kaczynski était terminé. Son nouveau domicile, après son plaidoyer de culpabilité en janvier 1998 : une cellule isolée dans une prison "Supermax" au Colorado.

 

Même derrière les figures saintes, des abris de jardin en bois de pin sont présents, non seulement comme protection contre les intempéries, mais aussi pour le stockage.

 

 Le chalet

 

Allons, amis ! voici l'aurore,
Voici l'aurore à nos vitraux !
Sous le brouillard qui s'évapore
On aperçoit les grands troupeaux ;
Debout ! — car la vache qui brame
Déjà nous vient offrir son lait ;
Le soleil brillant nous réclame,
Debout ! debout dans le chalet !

 

Sur les pentes, sur les abîmes,
Ah ! que de tours aventureux !
Que de longs efforts jusqu'aux cimes !
Et puis, au fond du val ombreux,
Que d'heures où le cœur s'apaise,
Où de fleurs le front se revêt !...
Cueillons la myrtille et la fraise
Pour nos festins dans le chalet !

 

Sur le roc allons voir la plaine,
Manteau devant nous déployé,
Ecoutons, humble et faible haleine,
Ce soupir par l'homme envoyé !
Mais sur vous, cimes éternelles,
Des cieux déjà brille un reflet,
Aussi sous l'ombre de vos ailes
S'abrite en paix notre chalet.

 

Voyez monter de la vallée
Ce brouillard qui rampe incertain.
Déjà dans la nue envolée
Le tonnerre gronde au lointain.
C'est la voix qui, sur la montagne
A Moïse autrefois parlait ;
Que la foudre qui l'accompagne,
Seigneur ! épargne le chalet !

 

Oh ! oui ! de la main qui nous garde
Croyons le pouvoir infini !...
Sans trembler, la cime regarde
Le monde à ses pieds rembruni !
Nous voyons flotter le nuage
Dont la terre au loin se revêt,
Nous écoutons passer l'orage
Qui gronde à côté du chalet.

 

Il est passé ; — la sombre nue
Laisse le ciel au soleil pur ;
Sur nous la paix est revenue,
Le lac a repris son azur :
Le sapin au morne feuillage
Ne gémit plus dans la forêt,
Et le troupeau va sous l'ombrage
Se répandre autour du chalet.

 

Puis, quand le soir laisse la lune
Éclairer les monts à moitié,
Voyez ce feu dans la nuit brune,
C'est le fanal de l'amitié !
Oui, comme ces brillantes flammes
Dont l'éclat dans l'ombre apparaît,
Ainsi se répondent nos âmes
De la plaine jusqu'au chalet.

 

Amis, regagnons notre gîte !
Assis près du foyer mourant,
Sous le vieux toit qui nous abrite,
On croit ouïr un pas errant ;
Des nuits fantastiques compagnes
Ces voix, dont jadis on tremblait,
Ce sont les esprits des montagnes
Qui passent auprès du chalet.

 

Henri Durand

 

UNE AMÉRICAINE DE 9 ANS CONSTRUIT DES CABANES POUR LES SANS-ABRI 

 

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